Tout savoir sur les poêles à granulés

C’est dans les années 70 que les poêles à granulés ont été inventés. La pénurie de pétrole durant cette période a poussé les Américains à créer des appareils de chauffe permettant de disposer d’une source énergétique à la fois économique, écologique et surtout renouvelable. De nombreuses améliorations ont ensuite été mises en place, d’années en années

La création du pellet

Tout commence dans les années 1970 aux Etats-Unis, lors du premier choc pétrolier…

Les Américains sont alors à la recherche d’un combustible peu cher et disponible abondamment pour contrer les prix du pétrole. L’idée de recycler et de compacter les déchets de bois est née.

La combustion Homogène et fluide, font du granulé de bois un combustible pratique, propre et moderne. Le premier poêle à granulés voit le jour en 1983.

À l’origine de cette invention, un certain Dr. Jerry Whitfield, ingénieur aéronautique chez Boeing. Après avoir étudié les techniques du granulé de bois en Europe, il crée dans son garage son tout premier poêle. Convaincu, que son invention révolutionnera l’industrie énergétique et permettra à de nombreux foyers de disposer d’une source énergétique économique, écologique et renouvelable, il expose son poêle à granulés au salon Wood Heating Alliance de Reno, dans le Nevada. Le succès est au rendez-vous pour Whitfield, puisqu’au terme de l’exposition, il totalise plus de 1000 commandes.

Les poêles à granulés deviennent une source d’énergie très prisée, le développement et la commercialisation est importante durant les années 1980. Elle devient la source d’énergie recommandée aux Etats-Unis.

Progressivement, le mot anglais « pellet », emprunté au Latin « pila » qui signifie « pile » ou « tas », se répand dans le vocabulaire et remplace l’appellation « granulée de bois ».

Le pellet en Europe.

La Suède en plein essor écologique dès 1990, est le premier pays européen à produire et utiliser des granulés de bois. 350 000 poêles à granulés sont déjà en circulation en seulement 4 ans, si bien qu’aujourd’hui, 60 % des foyers suédois sont chauffés aux poêles à granulé.

EN 1997, l’Autrichien Herbert Ortner, mis au point la première chaudière à pellets européenne la série « OkoFENPellematic ». Ce nouveau système automatique offre aux clients, un confort technique ainsi qu’une nouvelle alternative au chauffage au fioul ou au gaz. Grace à cela, les sciures de bois sont désormais reconnues comme des combustibles à haute valeur ajoutée.

Le succès grandissant des chaudières à pellets s’empare de l’Europe et la filière se développe dans de nombreux pays tels que la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et le Luxembourg qui deviennent des marchés de poids : de 70 producteurs de granulés de bois en Europe en 2000, ils passent à 200 en 2004, et en 2005, une nouvelle unité de production ouvrait ses portes chaque semaine.

Pourquoi un tel succès ?

Les raisons du succès des poêles à granulés sont évidentes : en plus de son avantage économique pour les consommateurs, le granulé de bois développe une économie locale.

Le granulé de bois est un combustible naturel d’origine renouvelable valorisant la biomasse. Le Co² que rejette la combustion dans l’atmosphère est entièrement réabsorbé par les arbres pour leur croissance, tout en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Quel avenir pour le pellet ?

En Europe, la filière du pellet séduit de nouveaux consommateurs chaque jour, quelles que soient les motivations : environnementales, économiques ou pour le confort. Nombreux se pose une réflexion sur notre mode de consommation énergétique.

La demande européenne de pellets devrait être multipliée par 4 ou 6 au cours des prochaines années, selon une étude récente.

Le pellet représente une énergie renouvelable qui sera encore disponible durant les prochaines générations contrairement au pétrole au gaz et a l’uranium. L’utilisation de ressources renouvelables comme le granulé de bois garantit une source d’énergie faible et écologique pour nos prochains.

De plus, les nombreuses mesures prises dans le cadre d’accords climatiques visant à réduire notre empreinte carbone et à promouvoir les énergies renouvelables.